L’interview de Jennyfer, au Portugal

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Jennyfer, 29 ans, originaire du Sud-Ouest de la France, vit au Portugal depuis 5 mois, après avoir vécu pendant deux ans au Brésil.

 

 

 

portugal

Où est-ce ?

Cette photo vous a beaucoup plu et vous avez essayé (en vain) de trouver de quel pays il s’agissait… C’est vrai qu’elle est magnifique et qu’elle fait rêver !

Il s’agit en fait de la crique de Zambujeira do mar, quartier représentatif de la beauté de la région de l’Alentejo, au Sud-Ouest du Portugal (Europe).

Découvrez son interview

Présentez-vous

Présentez-vous

Je m’appelle Jennyfer et j’ai 29 ans. Je suis née à Auch dans le Sud de la France, puis ai grandi majoritairement à Angers, où j’y ai fait mes études pour devenir docteur en pharmacie, ainsi qu’un master d’administration des entreprises. Je suis mariée, mais sans enfant. Pour l’heure, la situation économique étant particulièrement compliquée dans le pays où je réside, il m’est difficile d’avoir un emploi en entreprise dans mon domaine ; de ce fait, je développe mon activité indépendante en tant que blogueuse, via la rédaction et animation de mes blogs (voyages, santé & beauté), ainsi que l’écriture d’un livre sur l’expatriation.

Vous et les blogs/sites

http://a-la-decouverte-et-redecouverte-du-portugal-2013.over-blog.com/
A l’origine, je me suis lancée à faire un blog lorsque je me suis expatriée au Brésil, car j’imaginais qu’il serait plus simple d’envoyer des nouvelles à toute la famille (qui n’est pas toujours présente sur les réseaux sociaux) via ce moyen. Ainsi, pas la peine de faire un mail individuel pour chacun, dans lequel on raconte plus ou moins la même chose. Puis, je me suis découvert un véritable goût pour l’écriture et le partage d’expérience, fortement encouragé par les nombreuses personnes qui m’ont contactée par ce biais, à tel point que j’ai fait 2 blogs Brésil en 2 ans ! J’y prends beaucoup de plaisir, même si effectivement, ça demande aussi du temps quand on choisit de l’alimenter régulièrement et de façon un peu plus professionnelle.

Où vivez-vous actuellement ?

Maintenant, j’habite au Portugal depuis 5 mois. Je suis partie la première fois suite à une opportunité professionnelle au Brésil (contrat VIE dans une grande entreprise). Puis les nombreuses rencontres que j’y ai faites m’ont ouvert encore d’autres portes, qui m’ont permis de prolonger ma présence sur place au-delà de mon VIE, dans le cadre d’un contrat local. Hélas, j’ai dû mettre un terme à celui-ci, et mon mari (dont le visa dépendait de mon contrat) et moi avons dû revenir en Europe après quasiment 2 ans au Brésil. Une fois en Europe, c’est mon mari qui a eu une belle opportunité professionnelle ici au Portugal, en VIE également, et cette fois, c’est moi qui l’ai suivi, de la même façon qu’il m’avait suivie au Brésil. Nous sommes encore ici jusqu’à fin 2014 minimum. Ce n’est donc pas la première fois que nous vivons à l’étranger.

Parque das Nacoes

Parque das Nacoes

Où viviez vous en France

Disons que mon domicile fiscal était situé à Angers, chez ma mère. Dans la pratique, du fait de nombreux stages professionnels dans le cadre de mes études, j’ai pas mal bougé, entre Castres (près de Toulouse), Laval, Monaco, Vannes… J’ai commencé à avoir la bougeotte suite à un stage Erasmus au Portugal en 2007. Suite à ça, je n’ai plus jamais posé mes valises plus d’un an en continu au même endroit. Compliqué me direz-vous, mais ça me plait. Je ne laisse pas le temps à la routine de venir frapper à ma porte. Mais avant tout cela, j’étais quelqu’un de plutôt réservé, absolument pas débrouillarde, peureuse, et désociabilisée pendant plusieurs années à cause de problèmes de santé. Rien ne présageait le fait que je deviendrais globe-trotteuse, si ce n’est que mes programmes TV préférés étaient des reportages géographiques !

Pour quelles raisons vous êtes vous expatrié ?

Le point de départ a été cette opportunité au brésil, mais sans ça, je crois que je serai quand même partie, plutôt pour l’Australie, terre si lointaine qui attisait ma curiosité et celle de mon mari. J’avais soif de découverte, et besoin de changement radical dans ma vie, le tout, accompagnée de mon mari (qui n’était que mon conjoint à l’époque).

Ericeira et Remparts d'Obidos

Château d’Obidos, au centre de la ville fortifiée du même nom, très axée fêtes médiévales.

Votre vie à l’étranger

Qu’est ce qui vous plait dans votre vie à l’étranger ? Qu’est-ce qui vous plait moins ?

La découverte constante. J’apprends énormément chaque jour, via les informations que je cherche pour mon blog, via les rencontres que je fais, via les visites que je fais… Ce qui est parfois plus difficile à vivre, c’est le fait de ne pas avoir une vie stable. Aujourd’hui, j’ai une vision à 1 an, pas au-delà. Je ne le vis pas mal, mais vu que je suis à un âge où je devrais penser à avoir des enfants, c’est vrai que parfois, je me demande comment, dans ma vie à 100 à l’heure, j’arriverai à laisser place à un enfant !

Par rapport à la vie en France, qu’est ce qui est mieux ? Qu’est ce qui est moins bien ?

La facilité de faire des contacts de toutes origines !
Ce qui est moins bien, c’est sûrement le confort social ! Et oui, on a beau se plaindre de notre France, elle offre quand même de sacrés avantages sociaux, et je pense d’ailleurs que ce point est le point principal qui dissuade plus d’une personne à s’expatrier !

Quelles sont les caractéristiques de votre pays d’accueil ?

  • Le climat

Dans la région où nous vivons, près de Lisbonne, le climat est méditerranéen, chaud et sec en été, et doux en hiver, avec des températures qui descendent rarement en dessous de 5°C le matin. Nous bénéficions d’un ensoleillement très fort toute l’année (en 5 mois, 10 jours seulement où nous n’avons pas vu le soleil de la journée).

  • Le logement

Là-dessus, nous avons été chanceux. Nous avions au départ pris contact avec des agences de location locales, pour des appartements et maisons, meublés ou non. Mais tous demandent des garanties importantes, et mon mari ayant un contrat VIE, ce dernier ne représente pas une garantie suffisante pour louer un logement par nos propres moyens. Nous avons eu la chance de rencontrer un français, dont la voisine partait au Brésil, laissant son appartement tout meublé à la location. Nous avons visité, ça nous a plu, et c’est ainsi que nous avons trouvé notre logement ! Mais c’est loin d’être la chance de tous. En général, les expats qui viennent ici passent par des agences spécialisées dans la location de biens pour étrangers, souvent des logements meublés dans des résidences récentes. Mais n’ayant pas eu à me confronter à la situation, je ne connais pas les détails !

  • La nourriture

Les pâtisseries portugaises sont devenues mon pêché mignon ! Alors c’est sûr que c’est loin du raffinement français que l’on connait, mais c’est véritablement addictif !
Par contre, ici, la morue est présente à toutes les sauces pour les plats salés. Et trop de morue tue la morue ! J’en mange de temps en temps, mais si j’ai le choix, je prendrai autre chose…
Le produit français qui me manque le plus, et ça a été le cas quand j’habitais au Brésil aussi, ce sont les fromages blancs… !

  • Lisbonne, Toupie et tous les amis

    Lisbonne, Toupie et tous les amis

    La santé

Coté santé, aucun pays n’arrive à la cheville de la France. Du fait du contrat de mon mari, nous sommes couverts par un cabinet spécialisé dans l’expatriation. Mais pour les locaux, il y a en gros deux solutions : soit ils ont de l’argent et peuvent avoir une couverture privée afin de bénéficier des meilleurs soins dans les meilleurs délais, soit ils n’en ont pas, et auquel cas, ils « bénéficient » d’une sorte de sécurité sociale, mais qui ne couvre quasiment rien ; pour eux, c’est direction les urgences pour une consultation quelconque (mais sans garantie d’être bien soigné) et délais incroyables quand il y a besoin d’une consultation chez un spécialiste, une opération, etc. Il n’est pas rare de voir des portugais, surtout les retraités, devoir choisir entre se soigner et manger…

  • La conduite

Le permis français est valable ici, mais si on veut changer notre permis pour le nouveau permis format carte, ce sera alors un permis portugais qui nous sera délivré (valable en France, puisqu’il s’agit dun permis européen). On roule à droite, comme en France. On est chanceux si on n’a pas d’accident : il faut en effet rapidement comprendre leur façon de conduire, parce que c’est l’accident assuré sinon !

  • La censure

Pas de censure à ma connaissance.

Qu’est-ce qui vous dérange le plus dans les mentalités et habitudes culturelles de votre pays d’accueil ?

Le peuple portugais, très accueillant, est toutefois très aigri par la violente crise qui les touche, mais au même titre que beaucoup d’européens je crois. Arriver du Brésil, où les gens sont tout le temps souriants (même quand ils n’ont franchement pas lieu de l’être), jusqu’ici, où les gens paraissent soucieux et sont parfois un peu réticents quand on leur dit qu’on est étranger et qu’on a trouvé du travail ici, on sent la différence. Mais le portugais reste fier de son pays, et fier de pouvoir le montrer, et ça c’est agréable !

Avez-vous des «habitudes» ? (Prises des habitudes locales ? Ou au contraire gardé des habitudes françaises ?)

En fait, j’ai gardé mes habitudes franco-brésiliennes ! Je n’ai pour l’instant pas trop remarqué d’habitudes locales très marquées, si ce n’est l’omniprésence des gens de tout âge dans les cafés, à tout moment de la journée. En effet, le dimanche après-midi, on ne reste pas chez soi, direction le café, qu’on soit en famille, en couple, entre amis, etc.

Y’a-t-il beaucoup de choses à visiter aux alentours ?

Du fait de dimensions particulièrement modestes et d’infrastructures largement développées, il est très facile de partir en week-end, même aller à l’autre bout du pays le temps d’une journée ! C’est mieux d’avoir une voiture, car les lignes de train ne sont pas d’une grande efficacité. Il y a par contre beaucoup de bus, très confortables et qui vont partout. En voiture, le seul hic, c’est que les autoroutes sont très chères… Mais ça vaut le coup, le Portugal regorge de choses à visiter, qu’il s’agisse de monuments, de villes entières ou de paysages magiques, et ce, du nord au sud !

Décrivez votre cadre de vie

Je vis, avec mon mari et ma petite chienne, dans un appartement de 100m² à 30 minutes au nord de Lisbonne, dans une ville qui s’appelle Torres Vedras. S’éloigner de Lisbonne permet d’avoir des logements plus récents et plus spacieux, pour beaucoup moins cher, et accessoirement, c’est la ville où se trouve l’entreprise de mon mari. Autre gros avantage : nous ne sommes qu’à 15 minutes de la plage ! C’est une ville assez familiale, très peuplée de jeunes couples avec enfants en bas âge, ou de personnes âgées. Cette ville est connue entre autres pour ses marchés et ses foires estivales, ainsi que son Carnaval, le plus réputé du Portugal. Nous bougeons tous les week-ends aux 4 coins du pays (et d’Espagne) afin de découvrir le maximum de choses.

Racontez-nous une anecdote

Alors que nous avons passé 2 ans au brésil où il se parle le portugais, nous pensions arriver ici et n’avoir aucun problème avec la langue. Le premier jour, nous avons rencontré une dame pour visiter un appartement, et quand nous avons demandé à celle-ci les documents qu’il faut lui présenter, elle nous a parlé entre autres d’un truc, dont la prononciation pourrait s’apparenter à celle-ci : « Rsib ». Sauf si ma mémoire me faisait défaut, je ne me souvenais pas qu’il existait un tel mot dans la langue portugaise ; puis il s’agit d’une langue latine, donc même quand on connait pas, on peut normalement deviner avec le contexte, ou la racine. Mais là, langue au chat. Voyant que ni moi ni mon mari ne comprenions, elle insistait, en dessinant du bout des doigts une sorte de rectangle et en persistant avec son « Rsib ! Rsib ! ». Comme j’avais déjà lu des choses sur les documents à fournir pour louer un appartement, j’ai compris qu’il ne pouvait s’agir que du « Recibo » (se prononce « récibo »). Et oui, en portugais du Portugal, une bonne partie des « o » et des « e » sautent à la prononciation, en fonction de leur place dans le mot… et très franchement, ça peut ressembler parfois à du canal + non décodé !!

Pouvez-vous nous raconter une journée typique ?

Journée de travail (sachant que ce n’est pas représentatif puisque je travaille en freelance de la maison !) : à 8h, cours de langues (portugais, italien, espagnol). 9h : gestion du blog sur le Portugal. De 10h à 12h, candidatures dans les entreprises de mon secteur (industrie pharmaceutique). De 13h à 14h, je vais promener ma chienne dans le parc du groupement d’immeubles, et gère la paperasse administrative, les factures, etc. De 14h à 16h, je m’occupe de mon blog dédié à la santé. Et de 16h à 18h, en fonction de l’inspiration, soit je continue à écrire mon livre, soit je me remets aux candidatures.
Le week end : 10h-12h le samedi cours de dressage pour notre chienne, puis on prend la route en direction d’une destination nouvelle pour découvrir. On part toujours un peu à l’aventure, sans vraiment prévoir où on s’arrête. On roule et on s’arrête quand on veut pour prendre des photos, découvrir un petit village etc… Et le samedi soir, on dort en camping (même en hiver c’est possible, vu que les températures ne descendent pas énormément… mais plutôt sur le tiers sud). Le dimanche, on continue notre découverte et on prend un chemin différent pour revenir chez nous.

Nazaré

Nazaré, petite ville de la côte Atlantique, très connue pour ses vagues géantes que les surfeurs tentent de défier.

Votre adaptation

Votre intégration a-t-elle été facile ?

Pas vraiment, à tel point que j’ai l’impression d’être encore en phase d’intégration. C’est sûr que ça n’est pas facilité par le fait que je travaille à domicile et aussi, le fait de ne pas habiter dans Lisbonne même n’aide pas.

Avez vous rencontré facilement les « gens du pays » ?

Il est facile d’engager la conversation, d’autant que je suis une personne très curieuse, mais de là à tisser des amitiés, on en est encore loin.

Voyez vous / côtoyez vous d’autres français sur place ?

Non, hormis notre voisin, mais qui est ici depuis tellement longtemps que je le considère davantage portugais que français !

Vous êtes vous facilement adaptés à votre nouveau pays ?

Pas vraiment, même si je pense qu’on a une longueur d’avance du fait de parler la langue, en comparaison avec ceux qui viennent ici en première destination sans parler la langue ! Pour notre part, et pour comparer avec notre expérience brésilienne, l’adaptation et l’intégration sont beaucoup plus compliquées ici, même si c’est un pays européen.

Connaissez-vous la langue du pays ?

On parlait déjà le portugais du fait de nos 2 ans au Brésil, mais l’accent est si différent (et la grammaire parfois aussi) que j’ai préféré pour ma part remettre le nez dans des cours type méthode assimil. Je dois avouer qu’écouter la radio ou la TV dans la langue locale est une précieuse aide aussi.

Lisbonne

Lisbonne

Votre lien avec la France

Face à quelle mentalité/habitude/défaut français êtes-vous plus clément, avec le recul d’habiter à l’étranger ?

Question difficile… J’ai plutôt l’impression que d’aller vivre ailleurs et de voir ailleurs comment ça se passe (qui plus est avec un passage par des destinations difficiles comme les favelas brésiliennes, où j’ai fait un peu d’humanitaire) n’a fait que me rendre encore plus agacée par certaines attitudes bien françaises… L’impatience, le non-respect de l’étranger, le fait de ne pas savoir apprécier ce qu’on a, le fait de toujours se plaindre de tout… sont autant de choses qui m’horripilent encore plus maintenant que j’ai vu comment c’était ailleurs ! Toutefois, une chose vis-à-vis de laquelle je suis plus clémente, c’est la lenteur de nos administrations françaises… je vous assure qu’on n’est pas en haut du podium des administrations les plus lentes !!

A quelle fréquence rentrez vous en France ?

Une fois par an.

Avez vous des contacts réguliers avec votre entourage resté en France ?

Nous avons des contacts très réguliers avec nos parents, de l’ordre d’une fois par semaine. Même si eux n’auraient pas fait les mêmes choix que nous, notre histoire et nos aventures les rendent curieux. Les contacts avec les amis ont bien changé… Pour certains, le contact a été rompu soit par totale incompréhension de leur part, soit parce que bien que je sois quelqu’un qui aime conserver les relations même à distance, ce n’est pas le cas de tout le monde en face ! Les vrais amis, même si les contacts se font parfois rares, on sait que lorsqu’on les reverra, ce sera comme si on ne s’était jamais quittés ! Par contre, nous avons vu naître des amitiés avec des personnes qu’on ne soupçonnait pas au départ, avec des personnes qui sont curieux de notre histoire, et qui vivent un peu leur rêve au travers de nos récits.

Avez vous prévu de revenir vivre en France un jour ?

Pas vraiment, car ayant déjà essayé après seulement 2 ans d’expatriation, je peux dire que l’un des premiers sentiments que l’on a, c’est de se sentir étranger à notre retour en France, et d’avoir qu’une seule envie : celle de remonter dans un avion et de repartir à l’aventure quelque part. Le voyage est une drogue pour moi… qu’il soit touristique ou en expatriation.

Et pour finir…

Avez vous évolué ou grandit depuis votre départ ?

Complètement ! Clairement, avant, j’étais impatiente, je me plaignais de tout (bah je suis française hein !), j’étais on ne peut plus carriériste, je n’aurais quitté mon confort pour rien au monde… pour ne citer que quelques exemples. Maintenant, dormir plusieurs nuits sur le sol d’une école pour apporter mon aide à la construction d’un abri pour une famille démunie, je le fais. Attendre une journée entière pour obtenir un bout de papier, mais en recevant toute la journée des milliers de sourire, je le fais avec plaisir. Maintenant, bien que ma carrière soit toujours importante, elle n’est pas l’essentiel de ma vie ; faire un boulot trop prenant bien que super bien payé m’attire moins que de faire quelque chose de peut-être moins intéressant et moins bien payé mais qui laisse le loisir de découvrir un tas de choses à côté. Et surtout, à chaque minute, j’ai conscience d’avoir de la chance d’être qui je suis, de faire ce que je fais, d’avoir ce que j’ai, même s’il y a un tas de choses qui ne sont pas parfaites dans ma vie !

Avez-vous des conseils pour les futurs-expatriés ?

Qu’ils préparent bien leur départ, mais surtout, si retour il doit y avoir, qu’ils le préparent bien aussi, car le choc culturel est tout aussi violent lors d’un retour en France.

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ?

Avec mon mari et un enfant, à Sydney, à vivre dans un appartement cosy près de la baie, et avec un poste intéressant dans un laboratoire cosmétique.

Comment vous voyez vous dans 20 ans ?

Je me vois au Brésil, au sommet de ma carrière dans la communication pharmaceutique.

Comment préparez vous votre retraite ?

Je me prépare à bosser jusqu’à la fin de mes jours !
Dans quel coin du monde rêvez vous de vivre ?
Soit de retourner dans le pays de mon cœur, le Brésil, soit en Australie ! Mais je crois que je suis ouverte à toute destination !

Où aimeriez vous vivre une fois que vous serez à la retraite ?

Au Brésil, à tenir une pousada (une auberge) sur le littoral du nord est 😉

Retrouvez Jennyfer sur son blog

Le blog de Jennyfer : http://a-la-decouverte-et-redecouverte-du-portugal-2013.over-blog.com/

alaredecouverteduportugal

Un an plus tard

Que devient Jennyfer ? Vit-elle toujours au Portugal ? Découvrez-le dans cette nouvelle interview :

Un an plus tard

Remerciements

Merci à Jennyfer d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions et d’avoir partagé avec nous un bout de sa vie portugaise !

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Si vous souhaitez poser des questions à Jennyfer sur son interview, n’hésitez pas à lui laisser des commentaires sous cet article. Elle se fera un plaisir d’y répondre !

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