L’interview de Thomas, en Nouvelle-Zélande

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Thomas, 26 ans, est venu s’installer en Nouvelle-Zélande avec sa femme pour faire son Doctorat en Biochimie.

 

 

 

nouvelle-zelandeOù est-ce ?

Il s’agit de la ville d’Akaroa sur la Banks Peninsula, à environ 90 km de Christchurch, en Nouvelle Zélande.

Thomas est le mari de Laëtitia, qui elle-même avait répondu à mes questions il y a quelques semaines. Vous (re)trouverez son interview ici !

 

Découvrez son interview

Carte d’identité

Prénom : Thomas
Age : 26 ans
Profession : Chercheur en Biochimie
Situation personnelle : Marié
Pays et ville d’origine : Namur, Belgique
Pays et ville d’accueil : Christchurch, Nouvelle-Zélande
Type et durée du visa : 3 ans
Partenaires de voyage/d’expatriation : Laëtitia (épouse)
Motif de l’expatriation : Doctorat en biochimie
Bloghttp://belgium2nz.blogspot.be/

Qui êtes-vous ?

Je suis un chimiste belge travaillant pour l’université de Christchurch en Nouvelle-Zélande. J’aime la nature et la bonne musique. Avec ma femme, nous partageons la passion des jeux de société et de la photographie.

Comment était votre vie dans votre pays d’origine ?

Je travaillais dans une grande entreprise pharmaceutique et gagnait raisonnablement bien ma vie, mais mes horaires étaient souvent chargés, ce qui ne me lassait pas beaucoup de temps pour les loisirs. Mais lors de mes temps libres, je faisais de l’escalade et adorais passer du temps avec mes amis à jouer à des jeux de société.

Pour quelle(s) raison(s) avez-vous choisi de vous expatrier ?

Etant encore jeune, je ne me voyais pas déjà me poser et travailler des années au même endroit. Aussi voulais-je découvrir d’autres lieux et m’immerger complètement dans une nouvelle façon de vivre. 3 ans me semblait une durée raisonnable, car la Belgique reste mon pays ! Quand j’avais 5-6 ans, mes parents ont vécu 2 ans aux USA, sans doute que ça a contribué à me donner le goût de l’aventure !

Comment s’est passé votre départ ?

Nous avons choisi de n’emporter que nos 2 valises en plus de nos bagages à main, ce qui a été un vrai casse-tête dans le sens où il a fallut faire des concessions pour ne choisir que le strict minimum, quitte à racheter sur place. Finalement, on s’est rendu compte que certaines affaires étaient superflues malgré tout !

Comment se sont passées les premières semaines sur place ?

Les premières semaines ont été très éprouvantes mentalement, car en plus du choc culturel s’ajoutait les tracas pour trouver un logement à long terme, les formalités administratives et les problèmes financiers. Heureusement, nous avions des colocataires canadiens très dévoués pour nous aider à nous en sortir, et nous avons rapidement liés de nombreuses autres connaissances, les néozélandais étant très chaleureux.

Arthur's Pass, un chemin de randonnée dans la nature

Arthur’s Pass, un chemin de randonnée dans la nature

Qu’est-ce qui vous plait dans le pays où vous vivez actuellement ?

  • Un mode de vie moins tracassé
  • Les grands espaces naturels, la faible population
  • Le contact facile et direct avec les gens

Qu’est-ce qui vous dérange dans le pays où vous vivez actuellement ?

  • L’absence d’isolation des maisons
  • Les salaires moins élevés et la faible sécurité sociale
  • La mentalité « kiwi first » dans certaines entreprises et certains milieux
La cathédrale en carton, conçue pour durer 50 ans, prend la place d'une église détruite.

La cathédrale en carton, conçue pour durer 50 ans, prend la place d’une église détruite.

Quelles sont les caractéristiques de votre pays d’expatriation ?

  • Le climat

Similaire à celui de la Belgique, en moins pluvieux. Dans l’ensemble, le climat est tempéré et souvent agréable, du moins ici à Christchurch. La météo peut varier très rapidement, et chaque région peut avoir un temps très différent.

  • La mentalité des gens

Les gens sont très pragmatiques et créatifs. Ils sont très curieux et des inconnus entament facilement la conversation avec vous.

  • La nourriture

J’ai personnellement été très agréablement surpris de la qualité de la nourriture ici, car on m’avait dit que j’allais manger mal. Pour l’instant ça n’a pas été le cas : je pense que la qualité des produits alimentaires (viande, légumes etc) est bien meilleure qu’en Belgique.

  • Le rythme de travail

Le rythme est bien plus détendu qu’en Belgique, même si on travaille beaucoup. Tout le monde s’appelle par son prénom. Niveau vacances, je n’ai pas à me plaindre, c’est assez libre et je prends congé plus ou moins quand cela m’arrange.

  • La santé

Je pense que la qualité des soins est similaire à ceux des pays européens. En tant qu’étranger, nous n’avons pas toujours droit à tous les avantages que les néozélandais ont, mais comme nos visas ont une durée de plus de 2 ans, nous sommes automatiquement couverts par leur système de santé publique.

  • La conduite

Les débuts ont été un peu chaotique, car il fallait s’adapter à la conduite à gauche, mais les routes sont bien spacieuses et les marquages et panneaux très clairs. Les automobilistes sont généralement très courtois (parfois même un peu trop !). N’allez pas klaxonner sans raison, les néozélandais détestent ça !

  • La censure et les sujets tabous

Il n’y a pas vraiment de censure. En fait, les néozélandais sont plus ouverts sur les débats, même les plus épineux comme l’intégration des Maoris à la société.

185 Empty Chairs, une oeuvre d'art en hommage aux personnes décédées dans le tremblement de terre de février 2011

185 Empty Chairs, une oeuvre d’art en hommage aux personnes décédées dans le tremblement de terre de février 2011

Qu’y a-t-il à visiter près de là où vous habitez ?

Le centre ville de Christchurch a été dévasté suite à 2 gros tremblements de terre. Aller y faire un tour pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts vaut vraiment la peine, ça vous remet les idées en place. Sinon il y a les jardins botaniques qui sont magnifiques et le musée de Canterbury, entièrement gratuit. Question sport, impossible de s’ennuyer, la Nouvelle-Zélande est le pays du rugby et des sports extrêmes après tout !

Quel(s) lien(s) gardez-vous avec votre pays d’origine et votre vie là-bas ?

Je maintiens le contact avec la famille via Skype, mais j’avoue que je ne suis plus trop l’actualité du pays. C’est tellement déprimant…

Quels liens comptez-vous entretenir avec votre pays d’origine et votre pays d’expatriation ?

Difficile à dire… On verra dans 3 ans !

Tenez-vous un blog à propos de votre expatriation ?

Nous avons un blog intitulé Belgium 2 New Zealand. Nous voulions dans un premier temps tenir nos familles et amis informer de notre vie, et aussi peut-être donner le goût à d’autres de franchir le pas tout en donnant quelques astuces. D’ailleurs, nous avons récemment accueilli un couple de Français qui s’est aidé de notre blog pour préparer leur propre expatriation. Ça fait plaisir !

Le Pallet Pavilion, un café fait de palettes, encore une création post-earthquake 2011

Le Pallet Pavilion, un café fait de palettes, encore une création post-earthquake 2011

Qu’avez-vous à ajouter pour conclure ?

S’expatrier n’est certes pas un pas facile à franchir, mais ça vaut vraiment le coup, l’enrichissement personnel et l’ouverture d’esprit qu’on y gagne se conserve pour la vie !

Dans quel coin du monde rêvez-vous de vivre ?

En Nouvelle-Zélande, c’est pour ça que nous sommes partis après tout ! 🙂 Sinon, dans quelques années peut-être envisagerons-nous de nous installer dans un autre pays, ou peut-être de rester en Belgique, qui sait ?

Où aimeriez vous vivre une fois que vous serez à la retraite ?

Hmm, en Espagne, ou bien retourner en Nouvelle-Zélande ?

Cathedral Square

Cathedral Square

Retrouvez Thomas sur son blog

Le blog de Thomas : http://belgium2nz.blogspot.be/

belgium2nz

Remerciements

Merci à Thomas d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions et d’avoir partagé avec nous sa vie en Nouvelle-Zélande !

Vous avez des questions ?

Si vous souhaitez poser des questions à Thomas sur son interview, n’hésitez pas à lui laisser des commentaires sous cet article. Il se fera un plaisir d’y répondre !

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