L’interview de Judith, en Angleterre

cotswolds

Judith, vit à Londres avec son compagnon, écrit des livres pour enfants et parle du bilinguisme français-anglais chez les enfants de 2 ans à 7 ans sur ses sites !

 

 

 

 

angeleterre

Où est-ce ?

Vous avez bien cerné la région du monde pour cette photo.

Cette photo a été prise dans les cotswolds, très belle région du sud-ouest de l’Angleterre. C’est dans cette région que se trouve la source de la Tamise.

Découvrez son interview

Présentez-vous

Présentez-vous

Bonjour, je m’appelle Judith, j’ai 27 ans. Je suis expatriée au Royaume-Uni à temps plein depuis un petit peu plus d’un an. Je vis avec mon compagnon qui vis à l’étranger depuis plus longtemps. J’illustre et/ou écris des livres pour enfants et je me suis lancée dans l’aventure de la création d’entreprise : je suis actuellement en train de créer ma maison d’édition jeunesse.

Vous et les blogs/sites

J’ai créé le site www.littlebilingues.com ainsi que le blog qui y est rattaché : littlebilingues.wordpress.com. Sur ces deux supports, je parle du bilinguisme français-anglais chez les enfants de 2 ans à 7 ans, de littérature jeunesse, des différences culturelles entre les mondes francophones et anglophones et de ma vie au Royaume-Uni. Je mets gratuitement à disposition des albums bilingues, des livres d’activités (pour apprendre l’anglais ou le français) et autres documents sous forme numérique. Tenir ce site et ce blog à jour me permet de faire désormais ce que j’aime : créer, dessiner, écrire et partager mon intérêt pour l’apprentissage des langues étrangères et pour la découverte de nouvelles cultures. Je trouve qu’il est important de sensibiliser les enfants aux autres langues et aux autres modes de vie/pensée le plus tôt possible. C’est le message que j’essaye de véhiculer.

Où vivez-vous actuellement ?

Je vis actuellement à Londres, au Royaume-Uni. Avant de partir, je finissais mes études et je travaillais dans l’édition jeunesse à Paris, dans le marketing. Mon compagnon a commencé à travailler à Londres, je l’ai donc suivi, tout d’abord à mi-temps (je faisais alors de nombreux aller-retours entre France et Royaume-Uni), puis à plein temps. Je trouvais intéressant de tourner une nouvelle page sur le plan professionnel à Londres, une ville réputée très dynamique. Et je songeais aussi à créer ma propre entreprise donc c’est bien tombé. Auparavant, j’avais déjà vécu en Allemagne et en Italie.

Pour quelles raisons vous êtes vous expatrié ?

Comme j’ai commencé à l’expliquer ci-dessus, les raisons de mon expatriation sont nombreuses : envie de changement, de commencer quelque chose de nouveau et de stimulant en travaillant sur un projet différent, à mon compte. Londres est en Europe et n’est pas une destination très « exotique » mais en m’y expatriant, j’ai retrouvé cette impression de partir à l’aventure. J’avais eu cette même impression avant de partir en Allemagne et en Sicile. Découvrir une nouvelle culture, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre à vivre dans un autre pays, c’est ce qui me plait. Et bien sûr, le fait que mon compagnon commence à travailler à Londres a influencé ma décision.

Big Ben, un des monuments les plus célèbres de Londres

Big Ben, un des monuments les plus célèbres de Londres

Votre vie à l’étranger

Qu’est ce qui vous plait dans votre vie à l’étranger ? Qu’est-ce qui vous plait moins ?

Ce qui me plait c’est déjà le petit challenge que ça représente : le fait de sortir de ma zone de confort et de ne pas avoir forcément choisi ce qui était le plus facile et « tout indiqué ». Le fait d’apprendre à vivre dans une nouvelle langue est aussi un aspect qui me plait beaucoup.
Ce qui me plait moins : l’éloignement avec ma famille. Je ne suis pas très loin mais rentrer les voir le temps d’un weekend constitue toujours une véritable expédition.

Par rapport à la vie en France, qu’est ce qui est mieux ? Qu’est ce qui est moins bien ?

Ce qui est mieux : les magasins ouverts le dimanche, Londres n’est pas une « ville morte » le dimanche. Le coté cosmopolite de Londres, on est en contact avec des gens de nombreuses nationalités différentes. La ville de Londres en soi, qui n’est pas forcément mieux que Paris ou la France (on ne peut pas vraiment comparer) mais il y a toujours un truc à faire, à découvrir, il est difficile de s’y ennuyer. Des nouvelles tendances et de nouveaux concepts sont régulièrement lancés à Londres. C’est une ville très créative et innovante, peut-être un peu moins « ronronnante » que Paris je dirais. Il est plus simple d’y créer sa propre entreprise également. Les gens sont en général moins râleurs… ou plus hypocrites, ça dépend du point de vue !
Ce qui me plait le moins : j’ai beaucoup de mal à apprécier la nourriture ici. Il y a des magasins et restaurants français mais c’est soit inabordable soit pas pratique. Il y a beaucoup moins de choix dans les supermarchés, la nourriture est de façon générale plus grasse, trop souvent panée, contenant plein d’épices pour relever le goût, il y a beaucoup trop de plats préparés et les repas à emporter sont souvent de mauvaise qualité. L’autre gros inconvénient est que la vie est chère à Londres, les loyers en particulier.

Quelles sont les caractéristiques de votre pays d’accueil ?

  • Le climat

Londres n’est pas réputée pour son grand soleil… et quand il y en a, des averses viennent souvent tout gâcher. Mais il arrive que l’été soit caniculaire.

  • Le logement

Il a été difficile de trouver notre premier appartement. Nous avons cherché environ 3 semaines avant de trouver quelque chose qui nous convenait. Tout était bien trop cher, le rapport qualité/prix laissait trop souvent à désirer. Les prix fluctuent énormément d’un quartier à l’autre. Vous pouvez comme en France passer par une agence ou des particuliers. Nous sommes uniquement passés par des agences qui facturent donc comme en France des honoraires et également les coûts de vérifications de votre profil : en gros, ils cherchent à savoir depuis combien de temps vous travaillez, depuis combien de temps vous êtes en Angleterre, quel pourcentage de votre salaire représenterait le loyer etc… Les loyers sont souvent exprimés en semaine ici (par exemple, £350 per week) et il faut multiplier par environ 4,34 pour obtenir le loyer mensuel. Les charges ne sont généralement pas comprises, il faut donc ajouter l’eau, l’électricité ou le gaz, ainsi que la council tax. Il faut aussi verser une caution qui s’élève généralement à 6 semaines de loyer ainsi qu’un mois de loyer en avance. Les visites se déroulent comme en France, il suffit de prendre contact avec l’agence immobilière ou directement avec le propriétaire.

  • La nourriture

De façon générale, je trouve qu’il est plus difficile qu’en France de trouver des bons produits sans se ruiner. À part peut-être sur certains marchés. Les produits de supermarché laissent souvent à désirer ou sont hors de prix. Ce que je déteste : la plupart des plats à emporter, les plats tout prêts à réchauffer au micro-ondes, le porridge, les tourtes fourrées à tout et n’importe quoi. Ce qui me manque le plus : un rayon yaourts digne de ce nom, les rillettes, le fromage petit Billy, les gâteaux Pépitos/Dinosaurus, une vraie bonne baguette et des bons chaussons aux pommes.

  • Les vacances

Mon compagnon a 23 jours de vacances par an.

  • La santé

Comme en France, il y a un système de santé public, le NHS. Je n’ai sans doute pas eu de chance mais j’ai eu affaire à ce service public à 3 reprises (médecin généraliste, visite aux urgences, hospitalisation) et ça s’est à chaque fois mal passé. Je ne me sens désormais pas vraiment en confiance quand j’ai besoin d’y faire appel. Cependant, d’autres personnes que je connais se sont fait soigner avec le NHS et il n’y a eu aucun problème. Comme en France, il faut passer par son généraliste pour pouvoir voir un spécialiste. Il y a un service de santé privé qui coûte cher et beaucoup de gens prennent des assurances santé privées pour y avoir accès à moindre frais car la qualité du service n’est pas la même…

  • La conduite

Pas besoin de repasser le permis, ici le volant est a droite et on roule a gauche. Cela surprend un peu au départ, en particulier dans les rond-points et pour les priorités quand il n’y a pas de feu tricolore mais sinon on s’y fait très vite. Nous rentrons en France avec une voiture anglaise et on se réadapte à la conduite dans l’autre sens en cinq minutes. Je déteste conduire dans Londres, il y a beaucoup de monde et il faut se méfier car on doit payer une « congestion charge » (une sorte de péage) dans certaines zones de Londres de 7h à 18h en semaine. Ça va vite de tourner dans une petite rue et de s’apercevoir trop tard qu’on est rentré dans la congestion charge zone (des caméras scannent toutes les plaques d’immatriculation) et donc qu’on devra payer ! Il y a aussi énormément de radars, même en ville, et il est difficile de se garer. En l’espace de 10 mètres, les règles de stationnement changent au sein d’une même rue et il est facile de se tromper sans s’en rendre compte. Et les PV sont salés : £ 60 (environ 70 Euros). Et il y a aussi un tax disc à acheter chaque année pour les voitures et un MOT (= contrôle technique) à effectuer, chaque année également.

  • La censure

Non au contraire, je trouve que les journalistes sont très libres et parfois très osés.

Qu’est-ce qui vous dérange le plus dans les mentalités et habitudes culturelles de votre pays d’accueil ?

Les anglais ont tendance à être très polis et peu directs dans leurs propos. Au début, je trouvais ça sympa mais maintenant je suis un peu plus méfiante. J’ai encore du mal à comprendre ce qu’ils veulent vraiment dire et ce qu’ils pensent vraiment. Je ne supporte pas les Essex girls et comme je l’ai mentionné auparavant, la cuisine anglaise et moi, ça fait deux.

Avez-vous des «habitudes» ? (Prises des habitudes locales ? Ou au contraire gardé des habitudes françaises ?)

J’ai gardé certaines habitudes françaises : je suis encore beaucoup plus directe que les anglais quand je parle. Par contre, j’ai pris l’habitude que tout soit ouvert le dimanche (et je suis à chaque fois surprise de trouver les magasins fermés quand je suis en France un dimanche), je râle un peu moins souvent, j’ai attrapé des tics de langage et j’adore maintenant l’humour anglais. Je trouve d’ailleurs dommage que ça ne puisse jamais être expliqué/bien rendu en français.

Y’a-t-il beaucoup de choses à visiter aux alentours ?

Il est facile de partir en weekend surtout avec une voiture. Il faut à ce moment là partir avant les autres et revenir bien avant ou bien après sinon on prend le risque de rester coincé dans des bouchons… Il y a beaucoup de choses à faire dans Londres même : marchés le samedi et dimanche matin, de nombreux parcs, des cinémas et comédies musicales. Nous aimons simplement nous promener dans Londres sans véritable but et découvrir  des nouveaux quartiers, par hasard. La France, Bruges et le reste de la Belgique ne sont pas loin en voiture. Il y a aussi les Cotswolds, le Cambridgeshire à 1h30-2h de route. Pour les week-ends de + de 2 jours, il est facile de prendre l’avion. On a de la chance car le City Airport se trouve à 15 minutes de chez nous. On peut également se rendre en voiture ou en train de nuit sur l’Isle of Wight, dans le Devon ou dans les Cornouailles, c’est très joli. Nous n’avons pas vraiment visité le Nord de l’Angleterre mais c’est dans nos projets.

Décrivez votre cadre de vie

J’habite à Canary Wharf, plus ou moins l’équivalent de la Défense à Paris. Il y a beaucoup de bureaux et ce n’est pas le quartier le plus pittoresque de Londres mais c’est très pratique car on trouve tout ce qu’on veut niveau magasins. Il y a un joli quartier qui jouxte Canary Wharf et qui comporte de nombreux bassins : Limehouse. Tout autour de Canary Wharf, il y a par contre des quartiers beaucoup moins sympas… sans tomber dans la paranoïa, j’évite de m’y promener toute seule le soir.

Racontez-nous une anecdote

Un des premiers appartements que nous avions visité était apparemment situé dans un quartier mal famé (ce que nous ne savions pas quand nous avions programmé la visite). Il était au deuxième étage d’un immeuble et l’agent immobilier nous a conduits au tout petit balcon en nous disant « regardez, une superbe vue sur la Tamise » avant de constater en même temps que nous qu’il y avait trois dealers juste en contrebas. On a pris ça à la rigolade mais on n’a bien sûr pas fait d’offre pour l’appartement. Et sinon, le premier sandwich que j’ai commandé ici : un sandwich au brie. En mordant dedans, j’ai tout de suite pu déceler un goût sucré. Il y avait de la confiture de groseilles mélangée aux morceaux de brie… Une alliance habituelle ici mais que mon palais n’a vraiment pas appréciée !

Pouvez-vous nous raconter une journée typique ?

Journée de travail : mon compagnon se lève à 4h45 du matin et part travailler à 5h15. Je me lève en même temps que lui par solidarité ! Je commence à travailler vers 7h le temps de me préparer, de petit déjeuner et de ranger un peu. À midi, je vais soit manger avec une amie soit je mange vite fait devant mon ordinateur, tout dépend de mon programme de travail. Ensuite je travaille de nouveau. Mon compagnon rentre du travail vers 19h30 et soit on prépare un plateau tv soit on va au cinéma.

Le week-end, c’est priorité aux grasses matinées, puis tout dépend du temps ou du moment de l’année : on va au marché le samedi matin, on fait un long footing à Limehouse ou dans notre quartier, on mange chez des amis. On se promène souvent vers Shoreditch et on peut ensuite marcher jusque Picadilly ou Camden Town (des quartiers de Londres). On rentre aussi environ une fois tous les deux mois en France pour voir notre famille ou alors c’est eux qui viennent nous voir.

Une rue du quartier de Camden Town, réputé pour ses marchés, son ambiance, sa culture alternative (punk, gothique...). C'est dans ce quartier qu'habitait Amy Winehouse.

Une rue du quartier de Camden Town, réputé pour ses marchés, son ambiance, sa culture alternative (punk, gothique…). C’est dans ce quartier qu’habitait Amy Winehouse.

Votre adaptation

Votre intégration a-t-elle été facile ?

Je me suis vite rendue compte que l’anglais scolaire était bien différent de l’anglais parlé ici, il a fallu que je rattrape mon retard. Au début, il était difficile d’effectuer certaines démarches administratives (en particulier par téléphone), de se débrouiller pour expliquer quelque chose dans un garage par exemple ou de compléter la déclaration d’impôts. Je manquais cruellement de vocabulaire spécifique. Mais maintenant je sais dire courroie de distribution en anglais !

Avez vous rencontré facilement les « gens du pays » ?

Londres est très cosmopolite, je ne connais pas vraiment de « vrais Anglais » mais plutôt des gens qui habitent à Londres mais qui sont tous de nationalités différentes. Nous avons des amis irlandais, russes, croates, indiens…

Voyez vous / côtoyez vous d’autres français sur place ?

Oui, nous avons des amis français sur place.

Connaissez-vous la langue du pays ?

L’anglais est ma deuxième langue (ma première langue étant l’allemand), j’ai commencé à suivre des cours dès l’âge de 8-9 ans avec la mère d’une amie qui était prof d’anglais.

Saint James's Park est le plus ancien des huit parc royaux de Londres. Il se situe a proximité du Horse Guards et de Buckingham Palace. Il possede un grand lac doté de deux iles et abrite de nombreuses espèces de canards ainsi que des pélicans !

Saint James’s Park est le plus ancien des huit parc royaux de Londres. Il se situe a proximité du Horse Guards et de Buckingham Palace. Il possede un grand lac doté de deux iles et abrite de nombreuses espèces de canards ainsi que des pélicans !

Votre lien avec la France

A quelle fréquence rentrez vous en France ?

Environ une fois tous les 2 mois si c’est possible.

Avez vous des contacts réguliers avec votre entourage resté en France ?

Nos proches nous manquent bien sûr, on garde le contact par téléphone, email et les réseaux sociaux. Nous avons appels illimités sur des fixes en France, c’est très pratique.

Avez vous prévu de revenir vivre en France un jour ?

On n’y a pas encore vraiment réfléchi. Sans doute mais je ne sais pas encore quand.

Photo prise dans une rue du quartier de Notting Hill. On y retrouve les typiques maisons blanches a colonnes, qui sont tres courantes a Londres.

Photo prise dans une rue du quartier de Notting Hill. On y retrouve les typiques maisons blanches à colonnes, qui sont très courantes à Londres.

Et pour finir…

Avez vous évolué ou grandit depuis votre départ ?

Oui, je pense que vivre à l’étranger m’a appris à me débrouiller davantage toute seule. Je sortais tout juste des études quand je suis partie la première fois et je ne pouvais plus appeler mes parents à la rescousse au moindre problème. Je suis désormais plus ouverte sur le monde, je suis plus curieuse, je suis tout simplement plus adulte. Londres est une ville très dynamique, très compétitive, ce qui donne envie de construire des projets et une carrière, de se donner à fond et de réussir. C’est très stimulant, surtout pour des étudiants et des « jeunes professionnels » comme on dit ici.

Avez-vous des conseils pour les futurs-expatriés ?

Je leur conseillerais de bien se renseigner sur toutes les démarches administratives avant leur arrivée, il y a plein d’infos sur Internet. On a « débarqué » comme des touristes, on ne savait rien de ce qu’il fallait faire et ça nous a parfois joué de mauvais tours. Mais c’est aussi comme ça qu’on apprend et progresse ! Mon deuxième conseil serait de ne pas trop se laisser piéger par la routine mais de profiter de ce que le pays a à offrir. Un retour en France forcé par les aléas de la vie ou par la situation économique peut vite arriver et il faut éviter de regretter trop de choses.

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ?

J’aurai 32 ans donc on aura sûrement accueilli notre premier enfant ou on s’apprêtera à fonder une famille. Je ne sais pas si on sera toujours à Londres.

Comment vous voyez vous dans 20 ans ?

Ça parait loin… ! À 47 ans, j’imagine qu’on aura une vie un peu plus posée/calme, moins centrée sur le travail mais tournée vers nos enfants, notre famille. J’aimerais alors habiter dans une plus petite ville et sûrement en France, peut-être près d’où habitent nos parents ou près de Bordeaux. J’ai du mal à imaginer notre vie de famille à Londres qui, je pense, restera pour moi la ville de nos débuts dans la vraie vie adulte et la ville du travail…

Comment préparez vous votre retraite ?

Retraite par capitalisation.

Dans quel coin du monde rêvez vous de vivre ?

Dans un endroit où il fait un peu plus beau/chaud qu’à Londres, par exemple à Rome. Pourquoi pas en Australie mais je ne pense pas qu’on pourra partir véritablement y vivre longtemps un jour.

Où aimeriez vous vivre une fois que vous serez à la retraite ?

Dans un endroit tranquille, paisible où on aurait un pied à terre tout en pouvant voyager presque partout où l’on veut. Dans un village du Sud de la France ou à Rome ou bien près des grands lacs en Italie.

Country side

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Retrouvez Judith sur son blog

Le site de Judith : http://www.littlebilingues.com/

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Le blog de Judith : http://littlebilingues.wordpress.com/

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Remerciements

Merci à Judith d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions et d’avoir partagé avec nous un bout de sa vie londonienne!

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